Déchargement prématuré de la batterie du cellulaire Nexus 6P
Cette action collective vise à dédommager toutes les personnes qui ont acheté au Québec un téléphone cellulaire Nexus 6P fabriqué par Huawei. Ces téléphones ont un vice de fabrication faisant en sorte que leur batterie se décharge prématurément.
Dernières nouvelles
Le 11 mai 2020, la Cour d’appel a renversé le jugement du juge Gary D.D. Morrison de la Cour supérieure et a autorisé l’exercice de l’action collective. Vous pouvez lire le jugement de la Cour d’appel ici. Nous entamons donc la phase de préparation du procès.
Critères à respecter pour faire partie de ce recours
Vous faites partie du recours si vous avez acheté au Québec un téléphone cellulaire Nexus 6P.
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Pour plus d’information sur la façon de devenir membre d’une action collective, consultez notre section Qu’est-ce qu’une action collective ?
Résumé du recours
Le Nexus 6P est un téléphone cellulaire haut-de-gamme commercialisé au Canada depuis novembre 2015.
Malgré son prix élevé, après seulement quelques mois d’utilisation, les téléphones s’éteignent même si le pictogramme à l’écran indique qu’il reste de la batterie, même 30 ou 40% de batterie. Le téléphone ne peut s’allumer à nouveau que s’il est connecté à un chargeur. L’écran se rallume alors, montrant le même niveau de batterie restante que lorsqu’il s’était éteint. La batterie se vide de nouveau très rapidement dès qu’il est déconnecté.
Les défectuosités présentes dans les téléphones Nexus 6P nuisent sérieusement à l’usage auquel ils sont normalement destinés, notamment la communication sans-fil. La durée de vie des batteries des téléphones des membres du groupe n’est pas raisonnable eu égard à une batterie typique pour un téléphone de cette valeur.
Le déchargement de la batterie est directement lié à un défaut de conception de la batterie. Le vice de fabrication des téléphones constitue un vice caché grave tant en vertu de la Loi sur la protection du consommateur que du Code civil du Québec.
Le 23 mars 2018, Monsieur Ricky Tenzer a déposé une demande pour autorisation d’exercer une action collective contre Huawei. Le juge Gary D.D. Morrison de la Cour supérieure a rejeté la demande et refusé d’autoriser l’action collective, mais M. Tenzer a porté cette décision en appel et la Cour d’appel lui a donné raison.