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    Veuillez noter que le fait de remplir ce formulaire ne vous assure aucunement de recevoir une indemnité.

    En effet, il reviendra ultimement au tribunal de décider du bien-fondé du recours et des modalités d’indemnisation. De plus, les critères d’admissibilité pourraient être modifiés par le tribunal, ce qui pourrait avoir comme conséquence de vous exclure de l’action collective.

    Veuillez également noter que nous ne procéderons pas à une analyse détaillée de chaque cas particulier avant qu’il y ait un jugement final ou une entente dans le dossier auquel vous vous inscrivez. Le fait de remplir ce formulaire ne veut donc pas dire que vous êtes admissible.

    Nous informerons les personnes inscrites de tout résultat final de l’action collective. Nous communiquerons avec elles par courriel. Nous vous invitons à nous faire part de tout changement à votre adresse courriel.

    Nous vous invitons aussi à vous tenir informés par le biais de notre site web que nous mettrons à jour régulièrement.

    Nous vous remercions de votre intérêt pour cette action collective.

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    Nos recours d’intérêt public complétés

    Communauté droit animalier Québec – DAQ c. Festival Western de St-Tite inc.

    Protection des veaux et des bouvillons utilisés dans les rodéos

    La cause

    Depuis 2015, le droit québécois reconnaît que les animaux sont des êtres doués de sensibilité ayant des impératifs biologiques. La Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal (Loi BÊSA) interdit que le bien-être et la sécurité des animaux soient compromis.

    La Loi BÊSA reconnait d’ailleurs à son préambule que « l’espèce humaine a une responsabilité individuelle et collective de veiller au bien-être et à la sécurité des animaux ».

    Elle prévoit spécifiquement que le propriétaire d’un animal et la personne qui a la garde d’un animal doivent s’assurer qu’il n’est soumis à aucun abus ou mauvais traitement pouvant affecter sa santé. La Loi BÊSA interdit également à quiconque de faire en sorte qu’un animal soit en détresse, notamment en lui causant une anxiété ou une souffrance excessives.

    Résumé du recours

    Le 19 mai 2022, la Communauté Droit animalier Québec (DAQ), représentée par le cabinet Trudel Johnston & Lespérance, a déposé une demande d’injonction visant à faire interdire les activités de prise du veau au lasso et de terrassement du bouvillon lors des rodéos du Festival Western de St-Tite.

    Selon l’expert vétérinaire mandaté par le DAQ, le Dr Geoffroy Autenne, les veaux et les bouvillons impliqués dans ces activités sont exposés systématiquement à des douleurs aigües. Il observe que les activités causent aux veaux et aux bouvillons des lésions importantes sur les tissus de la région cervicale, des lésions oculaires et de la détresse respiratoire. Les traitements auxquels ils sont soumis violent la protection juridique qui leur est désormais octroyée par le législateur québécois.

    Les jugements

    Dans un jugement rendu le 21 avril 2023, l’Honorable Marc Paradis de la Cour supérieure a accueilli une demande en rejet déposée par le Festival western de St-Tite, rejetant ainsi la demande d’injonction sans entendre la preuve des parties. Dans son jugement, il conclut que le DAQ n’avait pas la qualité pour agir dans l’intérêt public.

    Le 25 mai 2023, le DAQ a porté cette décision en appel, plaidant que l’interprétation suggérée par le juge de première instance sur la question de la qualité pour agir dans l’intérêt public allait à l’encontre du test établi par la Cour suprême du Canada. De plus, le DAQ remettait en question la conclusion du juge de première instance à l’effet qu’un « recours » serait en cours, puisque la plainte qu’un membre avait formulée au MAPAQ n’avait pas reçu une réponse favorable.

    Le 21 août 2024, la Cour d’appel a rejeté l’appel de DAQ. Les trois juges ont donné raison à l’organisme sur l’interprétation du test de la qualité pour agir dans l’intérêt public. Cependant, ils ont conclu que la qualité pour agir dans l’intérêt public ne pouvait pas être reconnue dans des affaires qui ne mettent pas en cause des actes de l’État. Puisque le DAQ poursuivait une partie privée et non un organisme public comme un ministère ou une municipalité, la Cour a jugé qu’il n’avait pas l’intérêt juridique pour poursuivre.