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    Jugement dans le dossier des écoles hassidiques

    Clara Wasserstein et Yochonon Lowen demeurent inquiets pour l’avenir des enfants hassidiques

    En 2015, le couple Lowen a intenté une action visant à faire déclarer que le gouvernement violait son obligation de s’assurer que les enfants reçoivent une éducation conforme au régime d’instruction publique. L’action visait également à faire déclarer illégaux les établissements qui délivrent une éducation essentiellement religieuse à ces enfants. Aujourd’hui, le juge Martin Castonguay de la Cour supérieure du Québec a rejeté cette action, tout en reconnaissant les problèmes vécus dans le passé.

    Le jugement confirme que les demandeurs, comme tous les enfants de leur communauté à cette époque, n’ont pas reçu l’éducation à laquelle ils avaient droit en vertu de la loi. Le juge conclut que les procédures visaient à « faire bouger les choses afin que les enfants issus des communautés hassidiques reçoivent une éducation appropriée leur permettant de vivre dans une société autre que la leur. » Le jugement constate des progrès au niveau de la scolarisation des enfants depuis l’institution des procédures, tout en reprochant aux dirigeants de la communauté Tash d’avoir résisté aux efforts du gouvernement pour tenter de faire éduquer les enfants de leur communauté.

    Les enfants des communautés hassidiques sont effectivement mieux suivis depuis l’intervention de la DPJ, de la Commission scolaire Wilfrid-Laurier et du Ministère de l’Éducation en 2017.  Il s’agit d’une victoire pour ces enfants qui reçoivent davantage d’éducation que leurs parents.

    Le juge Castonguay reconnait que les enfants des communautés hassidiques continuent toutefois de fréquenter des écoles religieuses à temps plein, sans pourtant conclure que ces écoles sont illégales. Cette situation continue de préoccuper le couple Lowen, qui y voit un frein à la scolarisation de ces enfants.  Les demandeurs étudient le jugement avant de décider s’ils le porteront en appel.

    Lien vers la page du recours et le jugement. Les demandeurs et leurs avocats n’accorderont pas d’entrevues.

    Contact : Me Clara Poissant-Lespérance : [email protected]