Injonction contre l’éviction du campement de la rue Notre-Dame
Trudel Johnston & Lespérance représente la Clinique juridique itinérante (CJI), un organisme visant à favoriser l’accès à la justice pour les personnes en situation d’itinérance, depuis le 27 juin 2025. Notre cabinet agit dans ce dossier à titre de co-procureur avec Me Helena Lamed.
Dernières nouvelles
Le 30 juin 2025, une demande sur consentement entre les parties a été présentée à la Cour supérieure afin de renouveler l’injonction interlocutoire accordée en date du 18 juin 2025. Cette demande sur consentement aura pour effet de renouveler l’injonction jusqu’au 10 juillet 2025, date à laquelle les parties retourneront devant la Cour pour faire avancer le dossier.
Pour plus de détails, le communiqué de la CJI est disponible ici : https://www.facebook.com/share/p/1Vk45VaZ2p/.
Historique du dossier
Le 5 juin 2025, le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec a affiché des avis d’éviction sur des arbres et les tentes d’une trentaine de personnes en situation d’itinérance vivant le long de la rue Notre-Dame Est, entre le boulevard Pie-IX et la rue St-Clément. Or, considérant les difficultés d’accès aux ressources d’hébergement et aux logements abordables, la plupart des personnes visées par l’avis d’éviction n’ont aucun autre endroit où aller.
Le 10 juin 2025, la CJI a déposé une demande pour une injonction interlocutoire provisoire afin d’empêcher l’éviction du campement situé sur la rue Notre-Dame. La Clinique juridique itinérante alléguait que l’éviction, en absence d’alternatives d’hébergement, porterait une atteinte injustifiée aux droits à la vie, à la sûreté, à l’intégrité et à la liberté, ainsi qu’au droit à la dignité, de ces personnes en situation d’itinérance.
Le 18 juin 2025, le juge Babak Barin de la Cour supérieure a accordé une injonction interlocutoire provisoire en faveur de la CJI jusqu’au 28 juin 2025.
L’affaire
Trudel Johnston & Lespérance est fier de représenter la CJI, qui vise à faire reconnaître le droit des personnes en situation d’itinérance de pouvoir s’abriter à l’extérieur sur un terrain public lorsque les ressources étatiques ou communautaires sont manquantes ou insuffisantes.
Ce recours vise à défendre les droits à la dignité et à la vie, la liberté et sécurité, garanties par la Charte canadienne et la Charte québécoise, des personnes en situation d’itinérance.