Suite au procès s’étant déroulé jusqu’au 24 janvier 2020, le juge Jacques G. Bouchard de la Cour supérieure a rejeté le recours collectif dans un jugement rendu le 4 mars dernier. Le juge Bouchard a reconnu que les citoyens subissaient des inconvénients anormaux de voisinage. Il a souligné que les témoignages de ceux-ci étaient « sincères et crédibles » et que la poussière leur causait des inconvénients sérieux. Toutefois, le juge a conclu que la contribution des activités portuaires à ces inconvénients était à toutes fins pratiques nulle.
Les représentants Véronique Lalande et Louis Duchesne ont décidé d’aller en appel de ce jugement. Ils sont d’avis que le juge Bouchard a commis de nombreuses erreurs dans l’analyse de la preuve et du droit, particulièrement sur la question de la contribution des activités portuaires. Il ne fait aucun doute pour eux que les citoyens ont réussi à démontrer tout au long du procès que non seulement ils subissaient des troubles anormaux de voisinage, mais aussi que les activités de manutention et d’entreposage de vrac solide au secteur Beauport du Port de Québec y contribuaient de façon importante.
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